Il y a fort fort longtemps, quand le pain perdu a été inventé, l’idée était de récupérer le pain, vous l’aurez deviné, perdu. Un peu vieux, un peu sec.
De l’oeuf, du lait, du beurre et du sucre, il n’en faut pas plus pour raviver une tranche de pain un peu sèche. Et tout le monde aime ça. Surtout avec une pointe de cannelle.
Puis avec l’arrivée du brunch en masse est apparu le French Toast. Oui, c’est la même chose, mais à la place d’une pointe de cannelle, c’est une louche de décadence anglo-saxonne qu’on ajoute. Que du bonheur !
“Mais comment fait-on les French Toast ?” vous entends-je crier.
C’est tout simple !
Pour commencer, à la place de ton vieux quignon (ou crotchon) de pain qui traîne au fond de la cuisine, tu prends de la brioche. Ou de la tresse. Ou du pain au levain multigraines pour les amatrices de superfood.
A ton mélange oeuf et lait, tu rajoutes du sucre brun pour un goût plus prononcé et pourquoi pas une pointe de vanille. Ou alors, tu assaisonnes ton mélange oeuf-lait avec du sel et du poivre, et éventuellement une épice de ton choix.
Ensuite, tu laisses tremper ton pain quelques minutes afin qu’il absorbe bien toutes les bonnes choses, avant de le dorer à la poêle dans du beurre, des deux côtés.
Puis tu complètes ton plat avec de la compote de fruit, de la ganache au chocolat, de la chantilly, des fruits frais, des amandes grillées, des petites graines croquantes, une tombée de coulis, un nuage de sucre glace, des fèves de cacao ou une tombée de sirop d’érable.
Sur tes French Toast salés, tu pourrais essayer du guacamole, un oeuf poché, une tranche de bacon grillé, du saumon fumé, du fromage frais, ou des petites tomates et pourquoi pas, une touche de sauce piquante et une petite herbette verte pour la déco.
La photo, c’est une tranche de tresse dans du lait-oeuf-sucre-vanille, une bonne dose de compote pomme-poire à la cannelle, quelques noix de pécans caramélisées (tu les fais revenir dans du beurre et sirop d’érable, à la poêle, quelques minutes) et une tombée (mais petite, faudrait pas exagérer) de sirop d’érable.
Et toi, dimanche prochain, tu tentes quoi ?