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Je ne sais pas si cela a à voir avec la Lune, les planètes ou la mode (note à moi-même : bien relire les chroniques de Chiara et Viviane sur Bang The Mag), mais ces dernières semaines j’entends beaucoup d’aventures qui tournent autour de « mon ex est revenu/e » (parce que oui Mesdames, il existe des femmes instables aussi et donc des hommes qui souffrent !).
Je n’aime pas les généralités, cependant, pour vous éviter de passer la soirée à me lire (et me considérer comme votre somnifère préféré), je vais aborder un cas de figure que j’ai appelé : « le dos de la vitesse et du wahou ». Parce qu’elle a bon dos la vitesse à laquelle évolue une relation, elle est la responsable idéale avec la complicité de « je n’éprouve pas les mêmes sentiments » !
Maintenant que vous connaissez le sujet, faisons place à l’histoire :
Il y a ce couple naissant qui s’entend si bien : ils partagent des passions, plein d’activités, des moments de grande tendresse, des rires, beaucoup de rires ! Ils ont des envies communes pour l’avenir, telles que des destinations de vacances ou ce saut en parachute qu’ils rêvent de faire un jour…
Une semaine passe, puis un mois, puis trois et vient ce besoin de « demain », de projets concrets. Ce besoin d’officialiser pour sécuriser parce qu’on s’est attaché et qu’on aimerait que jamais cette histoire ne s’arrête. Arrive donc le sujet des présentations aux amis, à la famille, d’emménager ensemble un jour, bientôt puisque tout est si magique…(c’est comme un rêve bleu, on y croit pas c’est merveilleux)
Il dit oui, avec un sourire forcé, il dit « bientôt », « on a le temps », mais dans sa tête un tout autre chemin se dessine. Un chemin qui prend de la place, sur lequel il y a du bruit jusqu’à ce soir où, de manière totalement inattendue, il lui dit qu’il ne ressent pas la même chose qu’elle, qu’il n’est pas prêt sûrement, que ce n’est pas de sa faute à elle mais qu’il vaut mieux s’arrêter là parce que tout va trop vite pour lui. (Mauvais virage avec la Lamborghini, sortie de route qui permet à Vin Diesel un splendide dépassement) Ceci est la première option, la seconde, encore plus perverse et immature consiste en un silence total sans explication.
D’abord vient l’incompréhension : tout se passait si bien ! Puis la tristesse : c’était l’homme de ma vie ! S’en suit le sauvetage de la planète, parce qu’avec toutes ces larmes c’est sûr : nous ne manquerons plus jamais d’eau.
Les jours passent, une semaine, deux et pile au moment où elle envisage de reprendre le volant de sa vie qui vient frapper à la porte ? Monsieur « je ne sais pas prendre un virage » !
En général la première tentative c’est un message (il ne va quand même pas prendre le risque de venir en face quand même !). Un message tout simple mais qui, pour elle qui ne veut que faire taire ce truc douloureux à l’intérieur, engendre le même effet que si elle avait gagné un voyage de 6 mois à New York avec budget shopping illimité ! Donc ce fameux message, il consiste en un « tu me manques » ou « je suis désolé » ou encore, un des pire selon moi, « je regrette et j’espère que tu vas bien ».
Franchement, si il n’y avait pas le côté émotionnel, ces messages on y répondrait bien par : je vais super bien : tu m’as brisé le cœur, j’ai pris 3 kilos à cause de la glace choco-pistache, j’ai tellement pleuré qu’il y a une inondation chez moi et j’ai plus de sous parce que j’ai dû acheter 2000 boîtes de mouchoirs ! Alors je vais très bien oui, la vie est comme avec Kevin : pleine de paillettes ! (+ quelques insultes que je ne peux absolument pas écrire ici)
Mais ce n’est pas ce qu’on fait ! On ouvre grand la porte, on déroule le tapis rouge et on s’excuserait même de lui avoir mis trop de pression ! C’est le « pourquoi » sur lequel je m’interroge….
Homme ou femme, j’ai le sentiment (avis éclairé d’une chroniqueuse dont les références sont Aladdin et Fast and Furious) qu’on ouvre grand la porte parce qu’on se rappelle la douleur d’avoir été quittée et que c’est plus simple que de se poser les vraies questions. Il doit y avoir une forme de culpabilité aussi : on se dit que c’est peut-être de notre faute, qu’on a voulu aller trop vite (bref reporting des 2 semaines de remise en question perso et des 42 échanges téléphoniques avec Ginette et Jacqueline). On accepte le compromis alors qu’au fond il ne nous convient pas vraiment. L’autre nous donne le sentiment d’avoir voulu trop (depuis quand rouler en Lamborghini c’est trop ???), trop vite alors que c’est bien lui qui au final ne sera jamais prêt.
Donc on laisse revenir, on pardonne et on essaie de fait taire cette petite voix qui dit « il peut repartir à n’importe quelle moment » en faisant plein d’efforts qui ne résonnent pas vraiment avec nos rêves de vie à deux (par exemple on troque la Lambo contre une Clio).
Le temps passe, 3 semaines, 3 mois, l’engagement ne vient pas, évidemment (dites bonjour à la voix de votre intuition !)… Alors on lâche prise parce qu’on s’use, de cette usure qui salit les souvenirs, et la finalité n’est plus 3 mois de passés à attendre un idéal mais 6 mois ou un an… Déception, amertume, est-ce que ça en valait vraiment la peine ?
On prend la décision de tout arrêter et là, il se passe un truc fou, quand c’est accepté, dit, bouclé, terminé : c’est Las Vegas Baby !
Libérée délivrée (tu l’as dans la tête ou t’es encore sur « ce rêve bleu » ?), vous perdez vos 5 kilos d’une histoire trop lourde à porter, vos copines vous attendent tous les soirs sur une terrasse avec des Mojitos, les hommes les plus canons vous regardent et vous sourient (it’s raining men !) et vous gagnez le Jackpot au casino !
Parce que c’est comme ça la vie, lorsqu’on fait les choix pour soi, qu’on accepte de sortir de sa zone de confort et d’aller vers ce que l’on veut vraiment, tout s’ouvre ! (tu le vois le génie qui sort de la lampe ? C’est le moment Jasmine !)
Ce n’est pas toujours le cas, mais on reprend souvent les ex pour qui ça allait trop vite afin d’éviter l’inconfort, tandis qu’ils reviennent par confort. Ça donne beaucoup de « confort » pour bien peu de bonheur non ?
Fast and furiousement vôtre !
Karine
Ps : Ne m’en voulez pas pour la playlist du jour, c’est pour vous rappeler votre âme de princesse !
Karine Leresche
Instagram : @une_armee_de_resilients